Apprendre la science de la religion islamique a une grande importance. En effet, elle nous indique la voie du bien en nous éclairant sur ce qu’il est permis de faire et ce qu’il est interdit de faire. Notre croyance, nos actes et nos paroles pourront alors être dictés par cette science. Quérir cette science permet à l’homme de se préserver dans ce monde et dans l’au-delà.
La science de la religion est un bienfait pour la vie d’ici-bas…
Celui qui n’apprend pas la science de la religion est semblable à celui qui marche dans l’obscurité, dans un terrain infesté de plantes épineuses, de serpents, de tigres et d’autres fauves et dangers. Il marche sans voir tous ces dangers et il ne peut donc pas les éviter. Par contre, celui qui a appris cette science, est éclairé par sa lumière. Et grâce à cette lumière, il évite les plantes épineuses, les serpents et autres dangers. Il est donc important de recevoir
La science de la religion permet de distinguer le bien du mal. Elle permet de connaître ce qu’est l’argent interdit et ce qu’est l’argent licite. Elle permet à celui qui l’aura apprise de distinguer ce qui est licite de ce qui est interdit à la consommation, les sources licites et les sources interdites d’acquisition des biens, les paroles permises et les paroles interdites, le regard licite et le regard interdit, et les autres choses au sujet desquelles l’homme sera interrogé au jour du jugement.
… et un bienfait pour l’au-delà
Le jour du jugement, l’homme sera interrogé au sujet de quatre choses :
Sa vie : en quoi l’a-t-il passée ? Est-ce qu’il l’a passée dans l’obéissance à Dieu (Allah) ou bien dans la désobéissance ?
Son corps : dans quoi l’a-t-il utilisé ?
Ses biens : d’où a-t-il obtenu son argent et dans quoi l’a-t-il dépensé ?
La science de la religion : l’a-t-il apprise et l’a-t-il appliquée ou bien l’a-t-il négligée ?
A retenir :
La science de la religion est une source de connaissances indispensable.
La science de la religion est telle un guide à suivre pour vivre dans la voie agréée par Dieu, en accomplissant ce qui est obligatoire et en évitant les interdits.
La science de la religion est une sauvegarde et une préservation pour l’homme dans cette vie et dans l’au-delà.
Al-Bayhaqiyy a rapporté que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
طَلَبُ العِلْمِ فَرِيضَةٌ عَلى كُلِّ مُسْلِمٍ
(talabou l-^ilmi faridatoun ^ala koulli mouslim)
« Rechercher la science est une obligation pour tout musulman » c’est-à-dire que demander la science de la religion est une obligation pour tout musulman responsable.
Il faut absolument apprendre la religion pour pratiquer correctement
Il est un devoir pour chaque musulman responsable d’apprendre les bases de la science de la religion musulmane. En effet, cette science permet d’acquérir les connaissances essentielles pour la bonne pratique de la religion. Elle comprend l’explication de différents sujets comme les lois de la prière, du jeûne… Sans l’acquisition de cette science, on ne peut savoir par soi-même quels sont ses devoirs religieux et comment les appliquer.
Une personne qui pratique sans apprendre ne peut garantir la validité de ses actes.
Par exemple, pour que la prière soit valable, il faut respecter ses conditions de validité, accomplir ses piliers et éviter ce qui l’annule. Pour cela, il est nécessaire d’avoir connaissance des conditions de validité, des piliers et des choses qui annulent la prière. Toute pratique doit donc être précédée par un apprentissage. De ce fait, il convient de connaître les sujets relatifs aux différents actes d’adoration afin d’œuvrer conformément aux lois de l’Islam.
La science de la croyance (le tawhid) est prioritaire
L’imam Al-Ghazaliyy a dit :
لا تصح العبادة إلا بعد معرفة المعبود
(La taçihhou l-^ibadatou ‘il-la ba^da ma^rifati l-ma^boud)
« L’adoration n’est valable qu’après avoir connu Celui Qui est adoré (c’est-à-dire Dieu) »
Pour que les actes d’adoration qu’accomplit une personne soient valables, il faut qu’elle sache qui elle adore et qu’elle croie en Dieu. Il est donc prioritaire d’apprendre la science de la croyance et de s’y attacher.